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Le circuit de ralenti est composé de la vis de richesse et du gicleur de ralenti. En vissant la vis, on réduit le débit d'air, ce qui a pour effet d'enrichir le mélange. Il en est de même si l'on remplace le gicleur d'origine par un plus grand. Le profil du boisseau entre en action pour le passage du régime de ralenti aux bas régimes. Le boisseau présente à sa base une partie biseautée qui sert à régler le débit d'air dans la tubulure d'aspiration. Plus l'angle du biseautage est ouvert plus le mélange sera pauvre. La position du circlip sur l'aiguille règle les moyens régimes. L'aiguille conique s'ajuste dans le boisseau de gaz. Son extrémité effilée s'enfonce dans l'ouverture du puit d'aiguille. En relevant l'aiguille, on augmente le débit d'essence pulvérisé par le puit d'aiguille, ce qui a pour effet d'enrichir le mélange. La partie supérieur de l'aiguille comporte cinq crans, il suffit donc de déplacer le circlip d'un cran vers le bas pour enrichir le mélange. Le gicleur principal régle le débit d'essence pénétrant dans le puit d'aiguille pour la pleine ouverture des gaz. En le remplaçant par un gicleur de numéro plus important, on augmente le débit d'essence ce qui a pour effet d'enrichir le mélange. Voilà pour pour les principes généraux de fonctionnement du carburateur. Attention, il ne faut jamais perdre de vue que la richesse du mélange influence directement la température de marche du moteur. Toute modification de la carburation doit donc être suivie d'un essai et notamment d'un examen de la bougie.
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